Ciblez avec précision votre stratégie de complantation / replantation
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Les vignes présentant une mortalité ou une absence de pieds (PMM) constituent un défi fréquent dans le domaine de la viticulture. Leur origine peut être diversifiée, incluant des facteurs tels que les maladies, les parasites, des conditions climatiques adverses, ou des erreurs de culture.
Les PMM sont définis comme des pieds de vigne qui sont morts, arrachés, ou ne produisent pas de raisins. On mesure leur présence en pourcentage par rapport à la densité initiale de plantation d’une parcelle. À titre d’exemple, une parcelle initialement plantée avec une densité de 2000 pieds par hectare, et comptant 400 PMM, présente un taux de PMM de 20%.
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Compter avec précision le nombre de pieds de vignes manquants ou morts revêt une importance cruciale en viticulture. Cela permet d’évaluer la santé globale du vignoble, de mettre en place des mesures préventives ou correctives, et d’optimiser la production de raisins. En surveillant ces chiffres, les vignerons peuvent ajuster leurs pratiques culturales pour maintenir la densité de plantation optimale, assurant ainsi une croissance saine des vignes. La tenu du registre des PMM est défini par l’article D. 644-22 du Code rural.
La comptabilisation précise des pieds de vignes manquants ou morts joue également un rôle essentiel dans la planification de l’arrachage et de la replantation. Elle permet aux viticulteurs de prendre des décisions éclairées sur le moment opportun pour remplacer les pieds défaillants, évitant ainsi des périodes de sous-production.
De plus, la connaissance précise de la santé des vignes contribue à optimiser les coûts de la main-d’œuvre, notamment lors des opérations de taille. Les travailleurs sont souvent rémunérés en fonction du nombre de pieds taillés. En ajustant le travail en fonction de la véritable densité de pieds sains, les propriétaires de vignobles peuvent optimiser les coûts tout en garantissant un travail de qualité.
En somme, cette comptabilisation informée va au-delà de la simple évaluation de la santé du vignoble. Elle influence également la planification stratégique de l’arrachage et de la replantation, tout en optimisant les coûts liés à la main-d’œuvre pour des pratiques telles que la taille, contribuant ainsi à la durabilité et à la rentabilité globale du vignoble.
Les rendements en hL/Ha autorisés pour les vins AOC sont fixés par les décrets d’appellation. Ces rendements varient en fonction de l’appellation et du cépage.
En général, les rendements autorisés pour les vins AOC sont plus faibles que pour les vins IGP ou les vins de France. Cela est dû au fait que les AOC sont les appellations les plus exigeantes.
Voici quelques exemples de rendements autorisés pour les vins AOC :
Les rendements en hL/Ha autorisés pour les vins IGP sont fixés par les décrets d’appellation. Ces rendements sont généralement plus élevés que pour les vins AOC.
Voici quelques exemples de rendements autorisés pour les vins IGP :
Les rendements en hL/Ha autorisés pour les vins de France sont fixés par le décret n°2009-975 du 22 juillet 2009. Ces rendements sont les plus élevés des trois catégories.
Le rendement autorisé pour les vins de France est de 90 hL/Ha.
Il est important de noter que les rendements autorisés peuvent être modifiés par décret.
La présence de pieds de vignes manquants ou morts dans une parcelle de vignoble peut avoir des implications significatives sur le coût de revient et la rentabilité globale de l’exploitation. Ces impacts se manifestent à plusieurs niveaux, de la réduction du rendement à l’augmentation des coûts opérationnels.
Tout d’abord, les pieds de vignes manquants ou morts entraînent une diminution du rendement par hectare. Une densité de plantation initiale n’est pas maintenue, ce qui réduit la quantité totale de raisins récoltés. Moins de raisins signifie une production de vin réduite, ce qui peut entraîner des pertes de revenus directes. Les viticulteurs doivent donc compenser cette diminution du rendement par des investissements supplémentaires pour maintenir la rentabilité.
Un autre impact financier provient des coûts associés à la gestion des parcelles avec des pieds de vignes défaillants. Les travaux de replantation, qu’il s’agisse d’arracher les pieds morts, de préparer le sol et de replanter de nouvelles vignes, représentent une dépense considérable. Les opérations de taille et d’entretien peuvent également être plus complexes et nécessiter davantage de main-d’œuvre lorsque la densité de plantation n’est pas optimale.
De plus, la présence de pieds de vignes manquants ou morts peut accentuer le risque de maladies et de parasites. Une densité de plantation réduite peut favoriser le développement de problèmes sanitaires, nécessitant ainsi des investissements supplémentaires dans des traitements et des mesures préventives.
Les coûts de main-d’œuvre liés à la taille des vignes peuvent également être influencés. Dans de nombreux cas, les travailleurs sont rémunérés en fonction du nombre de pieds taillés. Si la densité de plantation diminue, les coûts de la main-d’œuvre par hectare augmentent, affectant directement la rentabilité.
En résumé, la présence de pieds de vignes manquants ou morts dans une parcelle de vignoble impacte négativement la rentabilité en réduisant le rendement, en augmentant les coûts opérationnels associés à la replantation et à l’entretien, et en influençant les coûts de la main-d’œuvre. Les viticulteurs sont confrontés au défi de maintenir une densité de plantation optimale pour garantir la viabilité économique de leur exploitation tout en préservant la qualité des raisins et du vin produit.