Drones Agricoles en France (Provence & Champagne, Occitanie et Vallée du Rhône, Bourgogne ...)

La démoustication par drone

Une solution innovante et efficace pour les collectivités

La prolifération des moustiques représente un défi majeur pour de nombreuses agglomérations et communes françaises, en particulier dans les zones humides et les régions côtières. Face à cette problématique, AGRIBIO DRONE propose une solution avant-gardiste : la démoustication par drone. Cette approche révolutionnaire offre une alternative plus précise, plus écologique et plus économique aux méthodes traditionnelles de lutte anti-vectorielle.

Avantages de la démoustication par drone

La technologie des drones apporte plusieurs avantages significatifs par rapport aux méthodes conventionnelles de démoustication. Tout d’abord, les drones peuvent voler à basse altitude, ce qui permet une application plus ciblée des produits de traitement. De plus, contrairement aux hélicoptères, les drones sont nettement moins bruyants, minimisant ainsi les perturbations pour les résidents et la faune locale. En outre, le vol à basse altitude réduit les risques associés aux opérations aériennes traditionnelles, ce qui améliore la sécurité des interventions. Les drones consomment également moins de carburant que les hélicoptères, ce qui contribue à réduire l’empreinte carbone des opérations de démoustication. Enfin, ces appareils peuvent atteindre des zones difficiles d’accès pour les véhicules terrestres ou les hélicoptères, augmentant ainsi l’efficacité des interventions.

Processus d'intervention

La démoustication par drone suit un protocole rigoureux pour garantir une efficacité maximale. Dans un premier temps, nos experts analysent la zone à traiter afin d’identifier les foyers de reproduction des moustiques et d’élaborer un plan d’intervention personnalisé. Ensuite, l’équipe technique prépare minutieusement le plan de vol en tenant compte des conditions météorologiques et des spécificités du terrain. Le drone est ensuite configuré pour disperser la quantité optimale de produit sur la zone ciblée. Lors du traitement, le drone effectue des vols automatisés selon le plan prédéfini et applique le produit de manière précise et uniforme. Après l’intervention, un rapport détaillé est fourni, incluant les zones traitées, la quantité de produit utilisée et l’efficacité estimée du traitement.

Produits de traitement écologiques

AGRIBIO DRONE privilégie l’utilisation de produits respectueux de l’environnement. Par exemple, le Bacillus thuringiensis israelensis (BTI) est un larvicide biologique reconnu pour son efficacité et sa faible toxicité pour les organismes non-cibles. Cette approche garantit que nos interventions ne nuisent pas à la biodiversité locale.

Cas d'étude : Démoustication dans les marais salants

Dans les marais salants, où la prolifération des moustiques peut être particulièrement problématique, l’utilisation de drones s’est révélée extrêmement efficace. Sur l’île d’Oléron, un drone a été utilisé pour traiter 45 hectares de marais salants, permettant ainsi d’atteindre des zones autrement inaccessibles. Cette intervention a non seulement permis de réduire la population de moustiques mais a également amélioré le confort des habitants.

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La problématique des moustiques en France : état des lieux, enjeux sanitaires et stratégies de lutte

Les moustiques constituent un enjeu majeur de santé publique et de qualité de vie en France. Ces insectes, dont certaines espèces sont vectrices de maladies, soulèvent des préoccupations croissantes dans un contexte de changement climatique et de mondialisation. Ce texte propose une analyse approfondie de la situation actuelle des moustiques en France, en se concentrant sur trois aspects essentiels : la répartition et l’évolution des populations de moustiques sur le territoire, les risques sanitaires associés, et les stratégies de lutte mises en œuvre.

 

La France métropolitaine abrite une diversité d’espèces de moustiques, dont certaines sont endémiques et d’autres invasives. Parmi ces dernières, le moustique tigre (Aedes albopictus) retient particulièrement l‘attention des autorités sanitaires et du grand public. Depuis sa première détection en France hexagonale en 2004 dans les Alpes-Maritimes, ce moustique n’a cessé d’étendre son aire de répartition

Au début de l’année 2024, 78 départements sur les 96 que compte la métropole sont colonisés par Aedes albopictus, témoignant d’une progression fulgurante en seulement deux décennies

La colonisation du territoire par le moustique tigre n’est pas homogène. Les autorités sanitaires distinguent deux catégories de départements : ceux faiblement colonisés, où moins de 40% des communes sont touchées, et ceux fortement colonisés, où au moins 40% des communes sont concernées. Cette classification permet d’adapter les stratégies de surveillance et de lutte en fonction de l‘intensité de la présence du moustique. Le caractère anthropophile du moustique tigre, c’est-à-dire sa préférence pour les environnements urbains et périurbains, explique en grande partie la rapidité et l’étendue de sa propagation. Une fois installé dans une commune ou un département, il devient pratiquement impossible de l‘éradiquer complètement. Cette réalité souligne l’importance des mesures de prévention et de contrôle pour limiter sa prolifération. L’expansion du moustique tigre n’est pas le seul phénomène préoccupant. D’autres espèces de moustiques, autochtones ou non, connaissent également des variations importantes de leurs populations. Ces fluctuations sont influencées par divers facteurs environnementaux, notamment les conditions météorologiques. Par exemple, en Charente-Maritime, une prolifération exceptionnelle de moustiques a été observée à l’automne 2023, résultant d’une combinaison de fortes chaleurs et de pluies abondantes

Cette situation a mis en évidence la présence active d’une quinzaine d’espèces différentes, illustrant la complexité de l’écosystème des moustiques en France. La surveillance de la répartition des moustiques s’appuie sur un réseau d’observation impliquant les autorités sanitaires, les collectivités territoriales et les citoyens. Des outils comme le site internet « signalement-moustique.fr » permettent aux habitants de contribuer à la cartographie de la présence du moustique tigre. Cette approche participative complète les efforts des professionnels et améliore la réactivité des interventions.

Enjeux sanitaires liés aux moustiques en France

La présence accrue de moustiques en France soulève des préoccupations sanitaires majeures. Ces insectes sont potentiellement vecteurs de diverses maladies, dont certaines peuvent avoir des conséquences graves pour la santé humaine. Le moustique tigre, en particulier, est capable de transmettre des arboviroses telles que la dengue, le chikungunya et le Zika. L’augmentation des cas de dengue importés en France métropolitaine illustre l’ampleur du risque sanitaire. Depuis le 1er janvier 2024, plus de 1679 cas de dengue ont été importés, contre seulement 131 cas sur la même période en 2023

 
 

Cette hausse significative met en lumière la nécessité d’une vigilance accrue et d’une stratégie de prévention renforcée. Le risque de transmission autochtone de ces maladies, c’est-à-dire la contamination sur le territoire français par des moustiques locaux infectés, est une préoccupation croissante. Bien que la majorité des cas restent importés, la présence du vecteur compétent (le moustique tigre) dans de nombreuses régions crée les conditions propices à l’émergence de foyers locaux. Au-delà des maladies tropicales, les moustiques autochtones peuvent également transmettre d’autres pathogènes, comme le virus du Nil occidental. La diversité des espèces présentes sur le territoire français multiplie les risques potentiels et complique les stratégies de surveillance et de contrôle. Les enjeux sanitaires ne se limitent pas aux maladies infectieuses. Les piqûres de moustiques peuvent causer des désagréments importants, allant de simples démangeaisons à des réactions allergiques sévères chez certaines personnes. Ces nuisances affectent la qualité de vie des habitants et peuvent avoir un impact économique, notamment dans les zones touristiques. La gestion des risques sanitaires liés aux moustiques nécessite une approche multidisciplinaire. Elle implique une surveillance épidémiologique constante, une capacité de diagnostic rapide des cas suspects, et une coordination étroite entre les services de santé, les entomologistes et les autorités locales. La sensibilisation du public joue également un rôle crucial dans la prévention des maladies vectorielles.

Dérogations possible de l'ANSES pour utilisation par voie aérienne ?

L’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a effectivement accordé des dérogations pour l’utilisation d’insecticides par voie aérienne contre les moustiques dans certaines circonstances exceptionnelles. Ces dérogations sont généralement octroyées dans des situations d’urgence sanitaire, notamment lors d’épidémies de maladies vectorielles telles que la dengue ou le chikungunya.

Les traitements aériens autorisés se concentrent essentiellement sur l’utilisation d’une substance active ciblant les moustiques adultes, la deltaméthrine. Cependant, l’ANSES souligne que ces traitements adulticides par voie aérienne doivent demeurer des moyens ponctuels, destinés à éviter la propagation de la maladie autour des foyers de contamination dans un cadre bien défini.

Il est important de noter que l’usage massif de la deltaméthrine, sans alternance avec d’autres substances actives, a conduit à l’apparition de résistances avérées des moustiques dans les départements d’Outre-Mer. Face à cette problématique, l’ANSES recommande de diversifier les substances actives utilisables en lutte antivectorielle pour limiter le développement des résistances. Des travaux sont actuellement en cours pour évaluer l’efficacité de nouvelles molécules potentiellement alternatives à la deltaméthrine.

L’ANSES préconise une stratégie de lutte intégrée, combinant plusieurs approches, dont les méthodes non chimiques en première intention, pour une lutte anti-vectorielle plus durable et efficace. Cette approche vise à réduire la dépendance aux traitements chimiques tout en maintenant une efficacité optimale dans la lutte contre les moustiques vecteurs de maladies.

Il convient de souligner que ces dérogations sont accordées de manière exceptionnelle et que l’ANSES travaille activement à la recherche de solutions plus durables et moins susceptibles de générer des résistances chez les moustiques vecteurs. L’agence reste vigilante quant aux impacts potentiels de ces traitements sur l’environnement et la santé humaine, tout en reconnaissant leur nécessité dans certaines situations d’urgence sanitaire.

La gestion des populations de moustiques et la prévention des maladies vectorielles restent des défis complexes qui nécessitent une approche multidimensionnelle. L’ANSES continue d’évaluer et d’adapter ses recommandations en fonction des avancées scientifiques et des retours d’expérience sur le terrain, dans le but d’assurer une protection efficace de la santé publique tout en minimisant les impacts environnementaux.