Les cochenilles-tortues du pin (Matsucoccus feytaudi) sont des insectes nuisibles qui affectent principalement les pins maritimes (Pinus pinaster). Voici quelques informations techniques et scientifiques sur ces insectes :
La commune subit une attaque sévère de cette espèce d’insectes, affectant 90 % des pins parasols sur le domaine public. Cependant, aucun arbre n’a encore été abattu. « La situation est devenue très préoccupante! » Max Esposito, l’adjoint à l’environnement de la Ville de Sainte-Maxime, ne cache pas son inquiétude face au fléau que représente la cochenille-tortue du pin. Après Saint-Tropez en 2021 et d’autres communes du Golfe, la cité du Préconil subit à son tour, depuis quelques mois, une attaque en règle de ce ravageur. « Nous avons 90% des pins parasols sur le domaine public qui sont touchés. Le service ‘‘Allô mairie’’ reçoit pratiquement chaque jour une dizaine d’appels de particuliers ou de copropriétés désirant faire un signalement », souligne Anthony Court, responsable du service des espaces verts. (voir l’article de VAR MATIN)
Il est existe trois grandes classes de traitement possible contre la cochenille-tortue du pin. Une d’entre elle sont les Produits insecticides de synthèse que nous ne pourrons pas appliquer par drones. D’ailleurs, rappelons la réglementation pour les traitement des cochenille-tortue du pin :
« Hors terrains à vocation agricole, lorsque le traitement phytosanitaire est appliqué dans un espace public (en application de l’article L.253-7-II du code rural et de la pêche maritime) ou privé (en application de l’article 14-3 de l’arrêté du 4 mai 2017 relatif à la mise sur le marché et à l’utilisation des produits phytopharmaceutiques) »
Les produits insecticides de synthèse ne sont donc utilisables qu’en zone agricole et/ou non définie à l’alinéa précédent. Par
exemple une pépinière de production non fréquentée par le public. Sans oublier qu’ils ne sont pas utilisables par drone.
APPLICATION PAR DRONE :
Il existe des traitements sans AMM afin de réaliser ces traitements. Nous restons à votre disposition pour en discuter.
Les cochenilles-tortues du pin, scientifiquement connues sous le nom de Matsucoccus feytaudi, sont des insectes nuisibles affectant principalement les pins maritimes (Pinus pinaster). Ces insectes mesurent environ 2 à 3 mm de long et ont un corps aplati de couleur brun-rouge. Leur cycle de vie inclut plusieurs stades de développement, passant par les œufs, les larves et les adultes, et dépend fortement des conditions climatiques et environnementales. Les cochenilles-tortues se nourrissent de la sève des pins en perçant l’écorce et en suçant les fluides, ce qui peut entraîner le dépérissement de l’arbre.
Les symptômes d’une infestation de cochenilles-tortues incluent le jaunissement des aiguilles, une réduction de la croissance, la présence de miellat (une sécrétion sucrée produite par les cochenilles), et des formations de fumagine (un champignon noir qui se développe sur le miellat). Une forte infestation peut conduire à la mort des arbres, particulièrement chez les jeunes plants et dans les plantations densément peuplées.
Pour lutter contre ces infestations, diverses méthodes sont employées. La gestion de la densité des plantations et la sélection de variétés de pins résistants sont des méthodes préventives efficaces. Le contrôle biologique, impliquant des prédateurs naturels comme les coccinelles et les parasitoïdes, peut également aider à réguler les populations de cochenilles. En cas de besoin, des insecticides systémiques peuvent être utilisés, bien que leur utilisation soit souvent restreinte en raison de leurs impacts environnementaux.
Des recherches sont actuellement en cours pour mieux comprendre la résistance génétique des pins et pour développer des méthodes de contrôle plus durables et écologiques. Pour obtenir des informations plus détaillées et des études scientifiques sur ce sujet, il est possible de consulter des publications académiques dans des revues spécialisées comme « Forest Ecology and Management » ou « Journal of Pest Science », ainsi que des rapports de l’INRAE (Institut National de la Recherche Agronomique) et des directives de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture).
